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Lustre polyèdre

La lumière est produite par trois moteurs led gradables.

Une arborescence de bras en acier inoxydable porte les faces en polycarbonate diffusant, non jointives elles laissent un vide dessiner les arrêtes du polyèdre.

Le triangle équilatéral de la face plane sommitale fait 800mm de coté.

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Lustres Physalis

A l’origine il y a une plante, végétal précieux qui protège son fruit dans un calice fermé, dont l’aspect change au fur et à mesure qu’avance la saison, ne laissant qu’une cage, souvenir fossile et presque intangible des circuits de sève qui le parcouraient lors de la fructification.

Au début de l’hiver, j’aimais à contempler les jeux de lumières des rayons du soleil couchant dans les nervures et les subtiles membranes. Structures à la finesse rappelant l’aile de la libellule. Ossatures délicates captant la lumière à son grain le plus fin, pour ciseler de savants jeux d’ombres où l’esprit se perd et divague en équilibre au bord du réel.

Animer la machine, faire vivre l’objet éclairant, transformer la lanterne en un mécanisme à géométrie variable, et aux multiples jeux lumineux.

Fleur d’inox ouverte, brillante et froide dès l’aurore, objet déployé exhibant sa structure et ses organes mécaniques, la machine se change en lanterne au crépuscule.

Elle devient doucement cocon, abri de lumière aux formes douces et maternelles.

Elle projette sa chaleur en faisceaux, entrelacs géométriques de rais de lumières dessinant les trajectoires improbables des rêves enfantins qui nous animent secrètement dans nos déambulations hivernales.

Arbre en Lumière, Genève, fleur d'arbre et ombres chinoises sur toile de soie

Fleur d’Arbre

Sans arbres, la ville serait peut-être invivable.

Pour éclairer ces représentants en terre bétonnée, d’une nature parfois lointaine et ignorée, pour évoquer la vie qu’ils représentent nous avons voulu parler de rêve, de promesses d’éclosions.

Les branches, comme les pétales froissés du coquelicot avant la floraison, sont enserrées dans les sépales de ce bourgeon imaginaire, elles en tendent les délicates membranes et lui donnent sa forme, selon la leur.

Une lumière émanant du coeur de l’arbre découpe les ombres des branches sur les toiles qui l’habillent, projetant à l’infini leurs arborescences et ramifications. Une ouverture, comme l’entrée d’une alcôve, permet au passant, au promeneur ou au visiteur, de pénétrer dans cette petite cathédrale de lumière à la charpente vivante et aléatoire.

L’arbre ainsi, d’objet de décor, parfois ignoré, devient lieu, lieu de contemplation et de ressourcement, chambre incertaine et aérée, ouverte vers le ciel, où le rêve s’élève comme la sève dans la tige, pulsé par une force infaillible et naturelle.

lustres pour le festival Cinéma du Monde de Cannes et l'exposition de Patrick Bouchain à la villa Noailles

Lustres Cannes & Villa Noailles

Exposition « Oui, avec plaisir » de Patrick BOUCHAIN à la Villa Noailles

Egalement luminaire du Cinema du Monde, Festival de Cannes